Les mines

De 1860 à 1920, le développement important du village fût lié à l’exploitation minière de charbon. Ce charbon était, aux dires des mineurs de l’époque « très dur à allumer et à éteindre. Il n’était donc pas question de le brûler pour les ménages où on utilisait le bois. Par contre, il était utilisé pour les fours à chaux ».

 

Le travail des mineurs : une journée en 1913

Les mineurs commençaient à travailler dans la mine à 7 heures du matin et remontaient à la surface vers 18 heures la figure noire, couverte de charbon.

Nous retrouvions la blancheur naturelle des gens de surface. […] En hiver, on ne voyait le jour que le dimanche, à 7 heures le matin il faisait nuit, et à 19 heures, les ténèbres de l’hiver recouvraient la surface. Dans la journée, à part la lumière vacillante de nos lampes à huile, il faisait encore nuit. Pierre Hamelot, ancien mineur.

Pour en savoir plus, consultez le document Le passé minier de L’Huisserie

 

L’agriculture

 

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’agriculture tenait la première place dans les activités des habitants. On utilisait encore les brabants, les charrues, les chevaux de trait.

Les moments forts en vacances, c’était la récolte : le moissonnage qui était fait avec une moissonneuse-lieuse. Ça a toujours été une fête pour les enfants, c’est-à-dire qu’on était tellement curieux de cette batteuse ; il y avait quand même une quinzaine de personnes pour suivre le travail.

Pour en savoir plus, consultez le document L’agriculture à L’Huisserie aux XIXe et XXe siècles

 

La religion

Refus de la séparation des Églises et de l’État

En 1905, la séparation des Églises et de l’État provoqua un conflit important : des manifestations antirépublicaines eurent lieu et l’inventaire ne fut effectué que le lundi 12 mars 1906, après effraction et refus deux fois répété par acclamation de la part des paroissiens de livrer leur église.
Un coup de hache fut pendant longtemps visible dans la porte située au fond de l’église qui a depuis été remplacée.

Pour en savoir plus, consultez le document Le patrimoine religieux à L’Huisserie

 

Le cahier des plaintes et des doléances de la paroisse de L’Huisserie (1789)

Nous habitants de la paroisse de L’Huisserie, pour obéir aux ordres de sa Majesté et à l’ordonnance de Monsieur le lieutenant du bailliage de Laval, publiée au prône de notre messe paroissiale le 1er mars ; nous avons d’une voix unanime, dressé le présent cahier de doléances, plaintes et remontrances pour servir et valoir ce que de raison aux États généraux ordonnés par Sa Majesté.

Pour en savoir plus, consultez le document Cahier des plaintes et des doléances de L’Huisserie

 

La bénédiction des cloches

Le 16 octobre 1881 eut lieu le baptême de trois cloches sur la place de l’église. La première en bronze, faite en 1837 et refondue en 1881, pèse 1.500 kg et donne le ré. Elle avait pour parrain et marraine M. et Mme Ruffin et s’appelle Thérèse, Françoise et Zénaïde.

Sonnant le mi, la deuxième avec ses 1.085 kg, a pour nom de baptême Marie, Anne, Joseph, Guillaume, Xavier, prénoms de M. le comte Xavier de Quatrebarbes et de ses enfants qui étaient parrains et marraines. La dernière (775 kg) s’appelle Pauline, Jeanne, Joséphine et a pour parrain M. Jean Gaumer. Elle donne le fa dièse.

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